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Yvonnick Le Coat est venu raconter l’histoire des Cap-horniers aux classes de 5ème.

Le résultat de nombreuses années de recherches sur ces marins partis à l’autre du bout du monde pour rallier l’océan Pacifique.

« Je me suis rendu compte à la mort de mon père qu’il ne m’avait jamais parlé de mon grand-père qui était Cap-hornier. Il avait 5 ans quand son père est mort, à Nantes en 1919, il n’a jamais fait son deuil », raconte Yvonnick Le Coat.

Avec sa femme Brigitte le Coat, tous deux anciens physiciens, le couple se lance d’abord auprès des familles de descendants de Cap-horniers. Rapidement, Yvonnick Le Coat découvre que son deuxième grand-père aussi avait fait la route jusqu’au cap Horn.

Ils sont environ 100 000 Français à avoir tenté la traversée du cap Horn, entre 1850 et 1925. La seule route à cette époque pour exporter des produits industriels dans le Pacifique et en rapporter des ressources naturelles.

Sur leur site caphorniersfrançais.fr, le couple a déjà recensé 15 000 marins, grâce aux familles, aux documents qu’ils ont pu récupérer et aux quelques témoignages de Cap-horniers avant leur disparition.

« Ce sont des hommes ordinaires à qui il est arrivé des choses extraordinaires. Quand nous avons rencontré des Cap-horniers, beaucoup nous ont dit : “Le cap Horn a fait de moi un homme”. Dans le sens où ils ont dû faire preuve de courage et de solidarité. Ça leur a permis de grandir. »